Qu’est-ce que la paralysie cérébrale?

17 millions de personnes dans le monde atteintes de paralysie cérébrale

Lorsque le cerveau est endommagé durant la grossesse, l’accouchement ou au cours des premières années de la vie, ceci entraîne souvent des handicaps moteurs d’ampleur et de gravité diverses. Peuvent s’ajouter des troubles sensoriels (de la vision ou de l’audition), cognitifs, de la parole et du comportement ainsi que, dans certains cas, une épilepsie, à des degrés variables, qui déterminent de manière décisive l’ampleur des limitations dans la vie quotidienne.

Causes

La lésion du cerveau de l’enfant peut avoir les causes les plus diverses. Avant la naissance, il peut s’agir par exemple de malformations cérébrales, d’infections virales ou d’oblitérations des vaisseaux. Durant l’accouchement, un manque d’oxygène ou d’autres complications telles que des hémorragies cérébrales peuvent endommager le cerveau. Au cours des premières années de la vie, ce sont la plupart du temps des accidents entraînant des lésions crâniennes ou un manque d’oxygène, comme une noyade ou des inflammations des méninges ou du cerveau, qui débouchent sur un handicap moteur cérébral. Des troubles du métabolisme sont également des causes possibles.

Une guérison est-elle possible?

Des régions étendues du cerveau étant touchées la plupart du temps, il n’est pas possible de guérir au sens propre du terme un handicap moteur cérébral. Mais des thérapies ciblées permettent d’atteindre un maximum d’autonomie. L’amélioration de la motricité et ainsi des activités au quotidien joue ici un rôle essentiel. Il est important de déceler un handicap moteur cérébral le plus vite possible et de réagir sans délai en appliquant des thérapies adéquates. A ce moment, les chances de succès d’amener les zones du cerveau saines à suppléer, au moins en partie, les fonctions disparues, sont réelles.

A quelle fréquence surviennent les handicaps moteurs cérébraux ?

Les handicaps moteurs cérébraux apparaissent à une fréquence de 2 à 2,5 sur 1000 naissances, ce qui en fait le handicap moteur le plus fréquent chez l’enfant. En dépit des progrès considérables de la médecine, leur fréquence dans les pays occidentaux n’a guère diminué au cours des dernières décennies. L’amélioration de la surveillance durant la grossesse , du suivi obstétrical ainsi que les grands progrès réalisés au niveau du traitement médical des nouveau-nés ont certes aidé à réduire les complications liées à la naissance ainsi que les maladies infectieuses congénitales, mais en parallèle, le taux de survie des enfants nés grands prématurés avec un faible poids de naissance et mis en danger notamment en raison d’un handicap moteur cérébral n’ont cessé d’augmenter.